Les injures et agressions n’ont pas leur place sur le terrain, ni en société !
Aucune personne ne doit renoncer à sa passion qu’est l’Airsoft en raison de son orientation sexuelle. L’airsoft est, et doit rester, une activité ouverte à tous.
Le 17 Mai a lieu la journée de lutte contre l’homophobie et transphobie. Cette journée a pour but de promouvoir les actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.
La haine anti-LGBT+ ou LGBTphobies (lesbophobie, gayphobie, biphobie et transphobie), recouvre des réalités différentes selon les groupes visés. Elle désigne toute manifestation de mépris, de rejet ou de haine envers une personne ou un groupe de personnes en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, réelle ou supposée.
Qu’est-ce-que la discrimination ?
Il y a discrimination lorsqu’une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre. Une discrimination peut ainsi être identifiée en présence d’un traitement moins favorable fondé sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, par exemple.
Quelles formes l’homophobie et la transphobie peuvent-elles prendre ?
Elle peut prendre de multiples formes : de la moquerie aux violences physiques ou sexuelles, en passant par les insultes, la diffamation, les menaces, l’outing, l’appel à la discrimination, à la haine ou à la violence, le harcèlement, les discriminations, voire le meurtre.
La lutte contre l’homophobie et transphobie est de la responsabilité de chacun.
Le sport se base sur 5 valeurs essentielles :
la loyauté, le respect, le plaisir dans le sport, le contrôle et le dépassement de soi.
Ces principes éthiques et moraux ne sont malheureusement pas toujours respectés. L’accès au sport ne peut faire l’objet de discrimination quelle qu’elle soit (origine, apparence, orientation sexuelle…) conformément aux articles 225-2 et 132-77 du Code pénal.
Chiffres préoccupants
En 2019, les injures et agressions homophobes ont augmenté de 36% en France par rapport à l’année précédente.
Un phénomène qui s’est également poursuivi en 2020 malgré les mesures de confinement, avec une augmentation de violences réelles et virtuelles envers la communauté LGBT+.
Sources : Ministère de l’Intérieur
Les réseaux sociaux ?
Les LGBTphobies y sont très répandues et peuvent prendre diverses formes : insultes, diffamation, harcèlement, propos menaçants, appels au meurtre, etc.
Il est souvent difficile de s’y retrouver, d’empêcher la propagation de ces propos ou d’obtenir leur retrait. Si la victime de la publication peut porter plainte, tout propos à caractère LGBTphobe peut faire l’objet d’un signalement, que l’on soit ou non la cible directe des propos tenus.
Les responsabilités des auteurs de discriminations :
En cas de comportement répréhensible de la part de pratiquants, de clubs, ou de toute personne physique et/ou morale, plusieurs responsabilités peuvent être engagées :
- la responsabilité disciplinaire
- la responsabilité civile
- la responsabilité pénale
Ressources
Ressources du Ministère chargé des Sports :
Qui contacter ?
- Vous êtes victime ou témoin de discriminations homophobes ? (dans votre club, dans votre entourage, sur votre lieu de travail, dans un lieu public, …)
- Vous êtes victime ou témoin d’insultes, de violences ou de menaces homophobes ?
- Vous avez besoin d’être écouté ?
- Vous recherchez des informations (juridiques, pratiques, etc.) ?
- Vous vous posez des questions ?
Nous vous invitons à vous rapprocher d’une association pour vous aider.
En France, il en existe un certain nombre qui luttent contre l’homophobie et la transphobie. Elles proposent généralement une écoute attentive et anonyme, ainsi qu’un service d’information pour vous aider dans les démarches juridiques.
En voici quelques-unes :
- L’Association Mousse : assomousse.org
- Rouge Direct : rougedirect.org
- SOS Homophobie : sos-homophobie.org
- STOP Homophobie : stophomophobie.com